(inter)agir, (ré)agir, agir, co-agir

EAE-20120619Ce schéma est la toute première modélisation de ma pratique de la critique d’art. Il date du 19 juin 2012.

J’ai d’abord tracer quatre rectangles identiques les uns sous les autres et alignés à la verticale. Le premier est dessiné en pointillé, et j’y ai écrit «OUSIA». Dans les trois autres, j’ai tracé une diagonale du coin supérieur gauche au le coin inférieur droit. De part et d’autre de chaque rectangle j’ai écrit des verbes d’action. À gauche des rectangles, et respectivement pour chacun d’eux, j’ai écrit en majuscule : (inter)agir, (ré)agir, agir, co-agir. À leur droite, et toujours en vis-à-vis de chacun d’eux, j’ai écrit : expérimenter une différence, écrire pour penser, écrire pour communiquer, écrire pour construire. Je n’ai pas écrit «différence» mais le signe mathématique de la différence. De plus, les verbes «expérimenter et «écrire» sont en majuscule.

Sous ce dessin, j’ai senti le besoin de préciser ce que j’entendais par «penser», par «communiquer» et par «construire». J’ai donc écrit ces trois termes les uns sous les autres en écrivant, à leur droite une définition qui leur correspond. Pour le terme «penser», j’ai écrit «dire la différence». Pour «communiquer», j’ai écrit «dire l’intuition qui a donné une forme (logique) à la raison d’être de cette différence». Et pour «construire», j’ai écrit «accompagner la différence au-delà même de la raison d’être évoquée dans la [communication]». Je n’ai pas écrit «communication», parce que le terme m’est apparu impropre à désigner ce que je souhaitais dire. Un trait vertical semble tenir ensemble Les termes «penser», «communiquer» et «construire». Ce trait a été tracé du haut vers le bas, et se termine par une flèche. Il est manifestement l’expression, sans autres explications, de l’écriture confrontée aux propositions plastiques des artistes.